Un Plan simple

Œuvre de Sam Raimi



Avec : Bill Paxton, Billy Bob Thornton et Bridget Fonda.
Musique de Danny Elfman
Montage : Arthur Coburn et Eric L.Beason
Directeur de la photographie : Alan Kivilo
D’après le roman de Scott B.Smith

Scénarisé par Scott B.smith

Résumer :

Par une froide après-midi du jour de l'an, Hank Mitchell, son frere aîné, Jacob, âme simple sur laquelle il a une grande influence et Lou, le copain de Jacob, découvrent dans l'épave d'un avion de tourisme recouvert par la neige le cadavre du pilote et un sac contenant quatre millions de dollars. Pour Jacob et Lou, tous deux au chômage, c'est une manne que leur envoie le ciel. Mais pour Hank, dont la femme aimée attend leur premier enfant, le rêve américain ne se vole pas. Après une longue discussion, ils décident de garder l'argent et mettent sur pied un plan simple.

Mon Avis :

Pour tout amateur de polar et Fans de Sam Raimi, ce film est a voir et a avoir.
La narration, la structure social et la violence montré ou suggéré tien en haleine tout du long, on ne voit pas passer les deux heures. L’argent fait le bonheur, les héros de l’histoire ne nous convainquent pas de cette citation avec tellement de morts et une petite touche d’humour ( voire la fusillade avec la femme) qu’on pense a Very Bad Thing d’une certaine manière. C’est bien joué, Bill Paxton en tête essayant de garder les pieds sur terre, devant faire avec des collègues pas très futé et une femme devenant cupide, cet estimable bonheur, 4 millions comme magot, ça rendrait plus d’un homme fous, a travers cela ça souligne parfaitement plusieurs dérives ( la solitude, peur de vivre seul le restant de ses jours pour l’un, chômage et alcoolisme pour l’autre), les problèmes de l’être humain sont dévoilés avec parcimonie et savoir faire, chaque personnage est travaillé et l’élément « horrifique » est dévoilé au bon moment, pour cela Sam Raimi réalise parfaitement comme a son habitude. ( le coup des corbeaux et du cadavre dans l’avions vaut son pesant de cacahuètes), C’est noir, c’est glauque, les corbeaux comme animaux de compagnie, une œuvre triste telle la vie !

En Bref : " L'un des maîtres du cinéma de Genre signe un Polar Magistral"