Pi

Max, Mathématicien de génie sujet à d'atroces migraines, est sur le point de trouver la formule qui pourrait élucider le mystère du monde ainsi que le fonctionnement du marché des changes. Mais sa découverte est convoitée par les financiers de Wall Street et par les juifs orthodoxes, car se profile un enjeu pour lequel beaucoup seraient prêts à tuer...



2 ans avant le quelque peu surestimé Requiem for a dream, un jeune réalisateur appelé Darren Aronofsky tente de rassembler 60 000 dollars pour le budget de son premier long métrage. Il emprunte à ses amis (qui seront remerciés à la fin du film), leur promettant que s'ils donnent 100 dollars, ils recevront 150 dollars en retour.
Le sujet de ce premier film peut paraitre barbant au premier abord car ça parle de religion, de mathématique et d'économie financière mais Aronofsky nous livre une oeuvre, certe expérimentale mais palpitante sur les secrets de notre existence, comme si tout se qui nous entourait était régit par une suite de 216 chiffres. Ces 216 chiffres seraient la clé de l'évolution du marché financier mais aussi la clé pour connaitre le véritable nom de Dieu.
Pi est influencé par deux grands noms du cinéma expérimental, à savoir Shinya Tsukamoto (Tetsuo) et David Lynch (Eraserhead). Ces 3 films ont de nombreux points communs : un noir et blanc très contrasté, une ambiance glauque, une recherche sonore toujours très soignée. Dans Pi, nous avons affaire à une ambiance musicale techno-mystique avec Massive Attack, Gus Gus, Orbital.

Film très expérimental...complexe...il faut s'accrocher...ce n'est pas un film prémâché...
à ne pas regarder lorsqu'on a un mal de crâne ou envie de dormir (un petit conseil, comme ça)