Pulp Fiction

Pulp Fiction est une œuvre cinématographique d'un genre nouveau. En effet, Quentin Tarantino y narre l'odyssée sanglante et burlesque de petits malfrats dans la jungle de Los Angeles à travers trois histoires qui s'entremêlent. Le film est très réaliste et peut heurter des personnes sensibles. On y montre des scènes violentes et les déboires de plusieurs toxicomanes.

L'un des grands cultes de Tarantino ! Il était temps que je le vois enfin ! Et quelle surprise ! De la folie, de la folie et encore de la folie. Tout ce que j'aime réuni en un film, c'est merveilleux !

Autant dire que j'ai un gros kiffe sur Travolta et sa danse de fou ! J'ai bien rie. Je vous le conseille si vous aimez les Tarantino.

Vu hier soir, dans le cadre du challenge #100FilmsEn2013. J’avais vu (la première demi-heure) et pas spécialement apprécier quand j’avais 10-12 ans. Depuis quelques années, j’avais envie de redonner une chance à ce film, surtout quand on entend souvent dire que c’est l’un des meilleurs Tarentino.

C’est clair que ce film ne peut vous laisser insensible, ça commence par un couple d’amoureux dans un café. Calme, le mec dit qu’il en a définitivement terminé avec les mauvais plans puis… ça fini par dégénérer par une prise d’otages puis… générique.

Dès le début, nous sommes plongés dans une histoire assez abracadabrante, on peut s’attendre à tout avec Tarantino, ici il se fait plaisir et ça se voit !

Les coutures sauvages, servant à changer de personnage, pourrait en laisser plus d’un perplexe. Hors pour moi, c’est véritablement ce qui fait le charme du film. On assiste à des tranches de vies, des histoires mettant en scène des gens pas très catholiques, des malfrats. Même si on a tendance à suivre toujours les mêmes personnages, on les redécouvre à chaque fois, de par leur évolution, leur nouveau choix de vie.

Tarantino a apparemment lui-même inventé le film choral à sa manière. Plus les histoires avancent, et plus on finit par se rendre compte que le tout a été formé comme une espèce de puzzle. A la fin, tout fini par se mettre en place afin de nous offrir une grande fresque.

L’humour noir est très présent tout au long de ce film, que ce soit par/grâce à Winnfield (Samuel L. Jackson), un assassin qui croit en dieu. Ou par Vega (John Travolta) qui est un illuminé de première. Les situations s’avèrent aussi très comique comme au moment où Vega fait sauter la cervelle de Marvin, sans le faire exprès. Ou quand Wallace (Ving Rhames) et Butch (Bruce Willis) se retrouve dans une drôle de position.

La mise en scène est très rythmée, la musique et juste excellente et colle parfaitement à la folie du film. L’impression d’assister à quelque-chose d’invraisemblable, qui se déroule devant nos yeux à 100 à l’heure. On termine ce film complètement épuisé et amorphe.

Beaucoup qualifie ce film de FILM CULTE, en effet, je suis entièrement d’accord avec eux. Même à notre époque, soit plus de 20 ans plus tard, j’ai la sensation que CE style n’a jamais été égalé. C’est très/trop difficile à expliquer. Il faut le voir pour comprendre…