1927, La Nouvelle-Orléans.Un peintre (Zweik) est puni pour avoir donné une vision picturale de l'enfer.Il est crucifié dans le sous-sol d'un hôtel et défiguré à la chaux vive.
54 ans plus tard, Liza Merril vient s'installer dans ce même hôtel, dont elle a hérité, décidée à le retaper en vue d'une réouverture.Mais des évnènements se produisent et les ouvriers meurent un à un.Les morts reviennent à la vie...
Lucio Fulci signe là un de ses meilleurs films (avec l'Enfer des zombies et Frayeurs).
Il reprend des thèmes de ce même Frayeurs (1980) comme par exemple le sang qui coule (ici c'est le tableau qui saigne alors que dans l'autre, c'étaient les yeux et les murs...).
J'ai aussi remarqué le lien qui existe entre ce film et celui de Dario Argento, Suspiria (1977).On retrouve dans les deux un aveugle qui est attaqué par son propre chien mais aussi une scène de verre qui tombe sur le visage d'une personne.Il y a juste une inversion des sexes des victimes.Dans Suspiria, l'aveugle est un homme et c'est une fille qui a le visage tranché par des bouts de verre alors qu'ici c'est une fille l'aveugle et c'est un homme qui reçoit les bris de verre.On retrouvera ce thème de l'aveugle plusieurs années plus tard dans Castle Freak (1995) de Stuart Gordon (Reanimator).
Le thème de l'aveugle est aussi indirectement abordé par l'obsession qu'a le cinéma gore de toujours éclater ou enlever de leurs orbites les yeux.
Le budget du film n'est pas très important, 400,000 dollars alors que les maquillages de Giannetto de Rossi sont stupéfiants.On peut donc faire un très bon cinéma sans gros moyens.
On retrouve un signe pour marquer une des sept portes de l'Enfer qui n'est pas inconnu du monde du métal puisqu'il sera repris par Nehemah.
C'est celui qu'on retrouve sur toutes leurs pochettes comme celle qu'on peut voir ici, Light of a dead star.
Qui connait plus d'infos que moi sur ce symbole...??