the resume of the story : une bande de nénettes à bord de leur voiture se rendent à un concert de marilyn manson. à un feu rouge, elles tombent sur des beaux jeunes hommes, et puis alors ils font la course. Mais comme la nénette qui conduit n'est pas douée, sur un pont, elle provoque un accident.
rrrhhhiiii bbbrrroooouummm ! la voiture tombe du pont dans le fleuve. notre héroïne survit, sort des flots. les autorités lui disent qu'ils sont en train de draguer le fleuve, pour retrouver le véhicule et les amis, sans doute décédés. elle essaie d'oublier et de reprendre le cours d'une vie normale. et là, des événements étranges surviennent. des ombres mystérieuses semblent la traquer. réalité, visions cauchemardesques suite au traumatisme de l'accident ? non, c'est bien plus terrifiant.
ultimate critical critic of the master :
voilà, ce film est une référence. il a inspiré tout un pan du cinéma fantastique. c'était une série z méprisée au début, car vraiment trop d'avant-garde pour l'époque ( 62 ), aussi bien sur le plan
technique que sur la narration. maintenant, il est pourtant considéré comme un classique incontournable du genre. il faut voir toutes ces âmes traquer l'héroïne, images sublimes et réellement terrifiantes. la scène où elle se retrouve dans une ville vidée de tout habitant ( photographie noir et blanc en rajoutant dans le minimalisme ) est proprement glaçante et complètement déshumanisée. souvent imitée mais rarement égalée ! le film accumule scènes étranges, dialogues et images banales et ultra-réalistes, qui rajoutent au délire schizophrène,
particulièrement malin. le peu d'individus que cette fille croise, on pense qu'ils vont lui apporter le salut. pour nous, pour soulager notre angoisse. faut voir aussi la séquence où le psy lui donne une
explication, qui va s'avérer complètement fausse pour le dénouement. là, les gars qui n'ont pas vu ce joyau, planquez-vous. et oui, notre héroïne est traquée par les âmes surgies de la rivière ( tous les morts noyés de celle-ci ? ), qui l'entraînent sous les eaux. et là, un peu après, la police qui drague la rivière remonte la fameuse voiture, et on la retrouve morte avec ses copains. elle n'avait pas pris conscience qu'elle était morte ! fin quasi-similaire retrouvée dans l'excellent "les autres", avec nicole kidman. concept similaire aussi dans le très très bon "réincarnations", dans la psychédélique "échelle de jacob" ( bien qu'ici, plutôt un délire de soldat qui agonise ), et bien sûr dans "sixième sens" qui était, sur ce coup là, pas mal émoussé ( du moins pour moi, car j'avais vu tous les autres qui le précédaient ). en plus, le visu du film a inspiré de nombreux autres réalisateurs. romero dit ouvertement s'être inspiré de ces âmes tourmentées pour concevoir ses
zombies de "la nuit des morts-vivants". un peu pareil pour fulci dans "l'au-delà". et dans des tas d'autres films... par ex, l'accident du camion rappelle le début de "evil dead", en plus avec le pont. et le changement de dimension, fait graduellement et sans qu'on s'en rende compte nous ramène à l'excellente série de jeux vidéo "silent hill" ( les auteurs le mentionnent dans leurs interviews comme référence ).
en plus, chose rare pour une série z, il n'y a pratiquement aucun défaut technique. ce film est un must à posséder absolument pour tout fan de fantastique, de série z, et même de cinéma tout court. à ranger à côté du premier "nosferatu", des "freaks", de "la maison du diable", "la belle et la bête", des fritz lang, bref, des classiques des classiques. films intemporels, modernes et qui le resteront pendant un paquet de temps. surtout, vu les merdes produites en ce moment !!
ps :
il y a eu un remake produit par wes craven, il y a plusieurs années. assez fauché, presque z, intéressant et pas trop mal, mais n'arrivant pas au niveau de l'original. mais à voir tout de même !
Le monsieur ici présent est le chef des âmes tourmentées mais aussi le chef du film (réalisateur).
Je suis vraiment très fan de ce film que je considère comme l'un des meilleurs films fantastiques de tous les temps.
Accueil 
Mer 16 Sep - 14:03
