Paprika, de Satoshi Kon

"Ne cherchez pas à comprendre mon film. Installez-vous confortablement et laissez-vous emporter par le tourbillon d'images de mon film". - Satoshi Kon

Résumé : Atsuko, une jeune psychiatre détective surnommée Paprika, a une méthode toute particulière pour parvenir à arrêter les criminels et soigner ses patients. Pour comprendre leurs psychoses, elle infiltre leurs rêves...

Mais une grande multinationale lui dérobe sa trouvaille et l'utilise à mauvais escient. Avant que la situation ne dégénère, Paprika décide de mener l'enquête pour découvrir quelles sont les raisons de ce vol et qui est la personne qui l'a perpétré...

Paprika, où comment Kon la fout grave à Oshii.

J'ai toujours été fan de Perfect Blue, un peu moins de Millennium Actress, mais j'avoue que là, viens prendre ta baffe, quoi.

Rarement j'ai été autant subjugué par un film d'animation, sans aucune réserve.

Entre un prologue halluciné, un générique qui clairement annonce le déchainement visuel de la suite du film, et un scénar' qui donne envie de se perdre à loisir, sans pour autant qu'on s'y perde réellement (à chaque fois, j'ai trouvé un élément permettant de savoir sur quel plan on se trouvait, et honnêtement, ça aide à mort parce que sinon, ça aurait vraiment été la galère), Paprika enchaine le sans-faute.

Sans compter les rythmiques entêtantes de la BO.

Une mise en abimes du cinéma et du rapport à l'imaginaire, des personnes multi-dimensionnels, une intrigue policière qui tient plus que la route côté suspense (quoique), couplés donc à des visuels de toute beauté et soutenus par une musique magistrale.

Que demande le peuple ?

9/10

Facile.
Et j'ai pas été cherché de quoi comprendre tous les sous-textes, encore. A mon avis, doit bien y avoir 200 pages sur le sujet, rien que sur le net.


Liens externes : http://www.objectif-cinema.com/spip.php?article4386
http://www.3continents.com/data/document/paprika.pdf

Une oeuvre trés forte, tellement qu'il faudrait la revoir plusieur pour en saisir toute la beautée, personnages ( que ça fait du bien du non clichesque), plus beau et moins con que chez Cameron, rien d'entertainer, que du plaisir a offrir, je ne connaissait pas ce créateur mais c'est tout simplement magnifiqique, la forme et le fond sont marié pour le plus grand bonheur des yeux et de l'esprit, le genre de film dont on peut faire arrêt sur image a chaque plans.
A un moment j'étais perdu mais j'ai compris l'essentiel. Seul défaut : trop court, ça parle de tellement de choses qu'il aurait pu prendre plus de temps mais déjà la, c'est que du bonheur.