C'est l'adaptation du roman éponyme, best-seller depuis 1992 de
Robert James Waller.
C'est l'histoire du destin de Francesca Johnson ( inoubliable
Meryl Streep ) qui semble être tout tracé. Marié à un ancien soldat ( rencontré pendant la guerre ), elle est mère de deux enfants, Mickael et Caroline. Mais un jour de l'été 1965, alors que son mari et ses enfants sont partis à une foire dans l'Illinois ( pour présenter le veau de Caroline à un concours ), le photographe Robert Kincaid (
Clint Eastwood )lui demande sa route. Elle le guidera à travers les ponts couverts du comté de Madison qu'il est chargé de photographier pour
National Geographic. Ensemble, ils ont vivre une passionnante et très brève histoire d'amour qui restera à jamais marquée dans leur mémoire.
Il n'y a pas de mots pour définir ce film. D'ailleurs, je dédicace cette critique à ma chère amie Lydie avec qui j'ai la passion du cinéma en commun et avec qui je compte bien refaire des soirées McDo/Movies dès septembre. Je connaissais ce film depuis des années mais je n'avais jamais eu l'occasion de le voir. En plus, je n'avais pas lu le livre. Heureusement qu'elle était là ! Elle m'a passé le livre et ensuite, nous avons regardé ensemble cette merveille. C'est une parfaite adaptation de roman. Tout y est, rien n'a été oublié mais vraiment rien. Toutes les pensées de Francesca décrites dans le livre,
Meryl Streep les traduits parfaitement dans ses expressions et son jeu d'actrice. Pas étonnant qu'elle détienne le record de nomination aux Oscars ! C'est absolument superbe. Vient ensuite ce cher
Clint Eastwood. Il joue extrêmement bien et juste le rôle de Robert et sans jamais faillir. Toute la sensualité et le jeu de la séduction sont là, présents dans le film. Je pense notamment à la scène de la douche où Francesca trouve que la situation dans laquelle elle est est érotique ( Robert s'étant douché juste avant elle, elle est dans sa baignoire et l'imagine à sa place ). Cette histoire d'amour la change de sa vie habituelle. En effet, elle s'est retrouvée avec son mari, chez lui, en épouse et mère de famille dans un milieu culturel très différent du sien, au milieu de nulle part dans le plat pays de l'Iowa, où les plus proches voisins de la ferme se trouvent à des dizaines de kilomètres. C'est tout de même un enfermement physique dans une ferme au milieu de nulle part, social en tant qu'épouse et mère, et culturel car Robert est l'ouverture et l'union au monde auquel elle n'appartient plus depuis des années. C'est pourquoi ce film est si émouvant ( je vous jure que les boîtes de mouchoirs se vide à vitesse grand V ). Et la fin n'arrange rien. Avant de partir, Robert demande à Francesca de prendre ses affaires et venir avec lui. Après beaucoup de réflexions, elle lui dit que ce ne serait pas bien, que sa famille lui manquerait, que ce départ les blesserait et qu’ils pourraient ne plus s’aimer si elle allait avec Robert. Francesca est une femme droite et d'une loyauté incroyable qu'on aimerait tous une épouse comme elle. Elle préfère le sacrifice à l'amour car elle sait que Robert continuera à l’aimer et que lorsqu'elle sera libre par la mort de son mari ou s’il demandera le divorce, elle rejoindra Robert. Ce sont deux idéaux car toutes les filles aimeraient un Robert Kincaid ( moi la première ).
Je n'en dirai pas plus sur la fin. Pour la connaître, il suffit de voir le film. Sortez vos mouchoirs !