Harry Burns (
Billy Cristal) et Sally Albright (
Meg Ryan) ont terminé leurs études à l'université de Chicago et doivent se rendre à New York pour entrer dans la vie active. Ils font ensemble le trajet en voiture, mais la conversation devient vite conflictuelle, car le credo de Harry est « qu'il ne peut pas y avoir de relation amicale entre un homme et une femme parce que le sexe pointe toujours le bout de son nez » et que Sally refuse de l'admettre. Une forte antipathie s'installe... Arrivés à destination, ils se séparent sans penser se revoir, vivant leur vie chacun de son côté.
Cinq ans après leur arrivée à New York, ils se rencontrent fortuitement à l'aéroport, prenant le même avion, sans qu'il n'y ait d'autre suite qu'un échange d'informations sur leurs situations respectives : Sally est fiancée à Joe, travaille dans le journalisme et Harry, qui est consultant en politique, va se marier avec Helen. La discussion n'est pas moins conflictuelle qu'à leur première rencontre.
Cinq années passent encore avant une nouvelle rencontre, dans une librairie. Ils sont célibataires et leurs solitudes respectives vont les amener, contre toute logique, à développer une relation amicale empreinte de complicité... Mais ce que Harry a dit à Sally lors de leur première rencontre par rapport à l'amitié entre homme et femme, est-il vrai ... ou pas ?
Le film qui a relancé la mode des comédies au début des années 90. Plus je le regarde et plus je l'aime. Les acteurs y sont tout simplement géniaux.
Billy Cristal est tordant en macho tandis que
Meg Ryan est touchante en indécrottable romantique. Sa coupe de cheveux à leur troisième rencontre dans la librairie me fait beaucoup rire car c'est celle que j'ai à chaque fois que je sors de la douche et que je les laisse sécher tout seul. Nous ressemblons toutes les deux à des caniches. Par la suite, chacun de leur personnage fait rire à sa façon. Harry, c'est avec ses explications et ses constatations qui parfois deviennent salaces alors que Sally, c'est sa façon de répondre aux ignominies que sort Harry. Bien évidemment, mon passage préféré est la simulation d'orgasme de Sally dans le resto où elle démontre à Harry par A + B que les femmes savent simuler et qu'à la fin, la vieille dame assise à la table d'à côté ( la mère de
Rob Reiner, le réalisateur ) commande la même chose que Sally. A mourir de rire. Sinon, il y a une autre petite chose que je trouve sympathique dans ce film. Avant chacune des rencontres de nos deux protagonistes, on voit différents couples de personnes âgées qui racontent leur première rencontre et le début de leur histoire d'amour. A la fin, on voit alors Harry et Sally qui font la même chose qu'eux et je trouve ça génial. Pour ce qui ne l'ont pas vu, il faut le voir. C'est lui-aussi un film culte.