Borat, reporter kazakh, est envoyé aux Etats-Unis par la télévision de son pays pour y tourner un reportage sur le mode de vie de cette nation vénérée comme un modèle. Au cours de son périple, il rencontre de vraies personnes dans des situations authentiques, avec les conséquences les plus incroyables. Son comportement à contre-courant provoque les réactions les plus diverses, et révèle les préjugés et les dessous de la société américaine. Aucun sujet n'échappera à sa soif d'apprendre, même les plus extrêmes. Un vrai choc des cultures...
Borat est une perle de cynisme, d'humour noir et de politiquement incorrect.
Borat est misogyne, antisémite (la métamorphose des juifs alors que lui-même est juif en réalité), vulgaire, à forte tendance scato et c'est pour tout ça qu'on l'aime.
Il dénonce tous les travers de la société américaine (tout est tourné en dérision)...les scènes du rodéo avec l'hymne américain ou des pentecôtistes sont à mourir de rire.
Par contre on se demande ce qui est improvisé de ce qui ne l'est pas.
Le personnage de Borat existe depuis des années à la télévision donc Sacha Baron Cohen a eu le temps de le parfaire.
Le village qu'on voit au début n'est pas un village du Kazakhstan mais de Roumanie (comme la musique des Balkans nous le fait entendre "Born to be wild" version Fanfare Ciocarlia.
Par contre évitez de regarder ce film en VF car elle est naze. On ne comprend pas toujours ce que dit Borat. Rien ne vaut la VO.