David (Dustin Hoffman), mathématicien américain et réservé, emménage avec sa femme, Amy (Susan George) dans l'arrière pays anglais (en Cornouailles), dans le village natal de celle-ci.
La tension monte petit à petit jusqu'au moment où David est poussé à bout par les hommes qu'il a engagé pour faire des travaux dans sa propriété.
Sam Peckinpah n'est pas connu pour sa délicatesse et le montre encore une fois avec Les chiens de paille (Straw dogs).
Le film a été réalisé à peu près à la même époque qu'Orange mécanique et pose comme le film de Kubrick une réflexion sur la violence.
Après une première période où la tension monte vraiment petit à petit, Peckinpah nous offre dans la seconde partie, de nombreuses scènes de brutalité dignes d'une autre époque. Mais on se demande au final, ce qui a vraiment amené à faire réagir cette homme si tranquille...est-ce ce qu'on a fait à sa femme ou plutôt la défense de l'autre andouille qu'il a heurté (donc la défense de son chez lui).
Les femmes en tout cas n'ont pas le beau rôle dans ce film...déjà elles sont peu présentes car à part Amy, la femme du pasteur et la jeune fille qui admire David, je n'en vois pas vraiment d'autres. Et que dire d'Amy...qui se trimballe les nichons limite à l'air (ou sans soutien-gorges) à la vue d'ancien ami (amant ?). On sait en tout cas que le couple David-Amy bat quelque peu de l'aile.
Et puis que dire de cette fin qui je crois a laisser plus d'un spectateur perplexe. Il n'y a au final pas vraiment quoi se réjouir et on se demande même que croire ? Va-t-il améner l'homme au village ou va-t-il partir avec lui...les 2 possibilités sont à mon avis tout à fait valable même si je pencherais plus sur la deuxième, même si elle est profondément amorale.
Pour finir, je remercierai toujours un pote de m'avoir prêter ce DVD que je n'avais jamais vu...et maintenant je me rends compte à quel point j'aurais dû le voir avant ça.../me cours regarder une comédie bien débile pour se changer les idées...