Cinquième Colonne

Barry Kane, un ouvrier de l'aéronautique, est accusé à tort d'avoir saboté l'usine d'armement où il travaille et d'avoir provoqué la mort de son meilleur ami. Pour prouver son innocence, il entame une course-poursuite acharnée à travers le pays à la recherche du véritable saboteur.

J’avoue que j’ai toujours été attiré par les films d’Alfred Hitchcock. Même si je n’ai quasiment rien vu de lui jusqu’à présent à part « La mort aux trousses », « Psychose » et « Les oiseaux », j’ai toujours envie d’en découvrir un peu plus. Quand j’ai eu l’occasion de tomber sur « La cinquième colonne », je n’ai pas hésité un seul instant et je me suis lancé (même si à la base l’histoire ne me tenté pas forcément).

Film en noir & blanc, son mono, de suite ça déstabilise. Il m’a fallu au moins 10 minutes pour rentrer dans cette ambiance, dans cet univers. Mais contrairement à ce que je pensais, je me suis malgré tout très vite immergé dans ces temps anciens, à l’époque où on avait parfois l’impression que les acteurs surjoués.

Parce que oui, le jeu d’un acteur des années 1950 et le jeu d’un acteur des années 2012 est radicalement différent. De plus, le rôle de la femme n’était malheureusement pas aussi fort, aussi mis en avant que maintenant. C’est un style que tout le monde ne peut pas « supporter ».

L’histoire part de quelque-chose de simple, Barry Kane se retrouve accusé de quelque-chose qu’il n’a pas fait et décide de prendre la fuite afin de prouver son innocence. Il faut savoir que ce film se déroule en pleine guerre froide et que tout suspect s’avère au final coupable sans passer par la case jugement.

On suit donc ce personnage qui lutte afin de prouver qu’il n’est pas responsable de l’attentat et qu’il n’est pas responsable également de la mort de son meilleur ami. En chemin il rencontrera une femme, Patricia Martin. Au départ, elle le croit coupable mais finir par comprendre qu’il est innocent et fera tout pour l’aider.

S’en suis un road-movie plutôt sympathique, une belle petite aventure. Si la première moitié du film s’avère parfois un peu léger, vers la fin une course contre la montre à lieu et cela aura eu le mérite de me tenir en haleine jusqu’à la toute fin.

Une fois de plus, Alfred Hitchcock aura réussi en partant d’une histoire simple à nous distraire, et même nous émerveiller. J’ai vraiment accroché à ce film, malgré son âge, j’ai réussi à m’immerger dans celui-ci, à m’intégrer à l’histoire. Je ressors de mon visionnage satisfait avec une envie certaine d’en découvrir encore plus sur ce réalisateur.