Sexe : Nombre de messages : 7175 Age : 38 Date d'inscription : 23/05/2008
Sujet: La Jeune fille de l'eau Mar 15 Jan - 2:07
Date de sortie : 23 août 2006
Durée : 1h 49min
Réalisé par : M. Night Shyamalan
Avec : Paul Giamatti, Bryce Dallas Howard, Jeffrey Wright
Genre : Fantastique , Drame , Thriller
Nationalité : Américain
Cleveland Heep a tenté discrètement de se perdre à jamais dans les abysses de son vieil immeuble. Mais, cette nuit-là, il découvre dans le sous-sol de la piscine une jeune nymphe sortie d'un conte fantastique. La mystérieuse "narf" Story est poursuivie par des créatures maléfiques qui veulent l'empêcher de rejoindre son monde. Ses dons de voyance lui ont révélé l'avenir de chacun des occupants de l'immeuble, dont le sort et le salut sont étroitement liés aux siens. Pour regagner son univers, Story va devoir décrypter une série de codes avec l'aide de Cleveland... pour peu que celui-ci arrive à semer les démons qui le hantent. Le temps presse : d'ici la fin de la nuit, leur destin à tous sera scellé...
Benjamin59 Admin
Sexe : Nombre de messages : 7175 Age : 38 Date d'inscription : 23/05/2008
Sujet: Re: La Jeune fille de l'eau Mar 15 Jan - 2:33
M. Night Shyamalan, un réalisateur avec un brillant avenir. Voilà comment on avait tendance à le qualifier à l’époque où est sorti son film « Le sixième sens ». Depuis, il faut avouer que notre regard à changer, mon regard en tout cas n’est vraiment plus le même le concernant.
On m’avait prévenu que ce fameux film « La jeune fille de l’eau » n’était pas un chef d’œuvre, ça avait même tendance à être totalement l’inverse. Jusqu’à présent, je n’étais tombé que sur de mauvaises critiques. Pourtant, j’avoue que la bande annonce avait plutôt tendance à m’interpeller.
Je n’ai pas pour habitude de me buter sur les avis des autres, j’aime me faire ma propre opinion au risque d’être déçu. C’est malheureusement ce qui a eu lieu ici.
Nous assistons à un conte, une fable mis en image par un réalisateur censé être culte. On s’attend à quelque-chose bourré d’action, d’humour. Quelque-chose de fort en somme, pourtant…
Dès les premières minutes, j’ai compris pourquoi ce film s’était autant fait descendre. Il y a un cruel manque de rythme, on s’ennuie. Au bout de 20 minutes, j’en avais déjà marre de cette lenteur. L’impression qu’il ne se passait rien de sensationnel, l’impression que Shyamalan s’était contenté de poser sa caméra et de filmer une vie ordinaire. Puis arrive la nymphe.
Concernant l’entrée de celle-ci dans la vie du « héros », on peut dire que ça n’a pas été très palpitant. De plus, quelque-chose m’a gêné d’entrée de jeu. C’est le fait que Cleveland Heep décide de la croire sans la prendre pour une folle. Il faut être sérieux, la réaction de celui-ci sonne tout sauf plausible. L’impression que tout sonne faux dans ce film.
Puis on constate que Shyamalan continu de s’enfoncer dans l’improbable. Certes nous sommes dans une fable, un conte, mais un minimum de réalisme est tout de même préférable, non ?
En tout cas, on peut dire qu’il y croyait à son film puisqu’il s’y est vraiment investi en s’octroyant un rôle. Vous voyez Vick Ran, le jeune écrivain ? C’est M. Night Shyamalan lui-même.
La dernière partie du film s’enlise une fois de plus dans un bon et gros bordel. L’impression de voir la situation tourner en rond. C’est toujours aussi long, toujours aussi chiant, toujours aussi brouillon.
Certains vont certainement se demander pourquoi j’ai continué de visionner ce film jusqu’à la fin. Je ne peux vraiment vous répondre. Je pense que j’avais dans l’espoir de voir le film décoller, partir dans quelque-chose de regardable. Malheureusement mes souhaits ne se sont pas réalisés et jusqu’à la fin je me suis profondément ennuyé.
Je terminerais cette chronique en vous parlant de l’édition blu-ray. Elle était soldée sur Amazon, c’est ce qui a fini par me convaincre de franchir le pas. Seulement, qu’elle n’a pas été ma surprendre quand en lançant le film de constater que la version française était en fait une version française québécoise. Je trouve que c’est un beau et gros foutage de gueule de la part de Warner (pour ceux qui se pose la question, je regarde uniquement en version original quand je visionne un film seul). Alors au final, non seulement le film est une daube sans nom mais en plus l’édition blu-ray suis vraiment le film. Je vous épargnerais l’état de l’image qui elle aussi était très médiocre.