La Planète des singes : les origines

Synopsis : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Parfois il y a des films dont on n’attend pas grand-chose, et puis on constate qu’ils arrivent à nous étonner. On se rend compte que finalement il est mieux que ce qu’on aurait pensé. « La planète des singes » fait partie de ce genre de film !

J’avoue que je n’ai pas en horreur la dernière version de cette saga réalisé il y a de cela 10 ans par Tim Burton. Mais il aurait pu être mille fois plus passionnant surtout quand on connait celui qui se trouvé derrière la caméra.

Comme beaucoup d’entre vous je suppose, j’ai été élevé avec les téléfilms et la série qui à l’époque été multi rediffusé sur M6. Je n’ai plus beaucoup de souvenirs de cette saga. Je me rappelle de ce que le thème principal abordé mais mes souvenirs s’arrêtent là.

J’ai entendu parler de ce film il y a quelques mois sans trop y faire attention, je ne pensais d’ailleurs pas à le voir aussi rapidement. Le destin a fait que…

Franchement pour moi c’est une très agréable surprise. Je ne m’attendais pas à voir un film aussi réussi. On reprend l’histoire au tout début, au commencement. Cela permet pour les fans de la première heure de voir en image comment le monde a basculé.

On suit un scientifique, Will Rodman (James Franco) qui découvre un traitement qui pourrait anéantir la maladie d’Alzheimer. Seulement le singe impliqué dans l’expérimentation tente de s’enfuir et se retrouve abattu. Will découvre qu’elle désirait juste protéger son petit. Il finit dont par le recueillir avec son père, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ils le nomment César.

Comme vous devez vous en douter le petit montre très rapidement des signes d’intelligence hors norme. On le voit grandir assez rapidement. C’est certainement à ce moment que j’ai trouvé le film un peu long. De plus en cours de route Will rencontre une femme, Caroline (Freida Pinto). Seulement voilà on n’arrive pas un seul instant à croire à cette romance. Elle semble tomber de nulle part. Je pensais même pendant un instant qu’elle espionné Will sur le compte du laboratoire qui l’emploi.

Bien évidemment cela fini par se compliquer, déjà César grandit, et commence à voir ses instinct sauvage surgir. Quand il pense protéger le père de Will, Charles (John Lithgow) d'une attaque, César est reconnu comme une menace et se retrouve placé dans un refuge.

C’est à ce moment que tout va définitivement changé. Je ne vous en dirais pas plus, sachez juste que ce qu’il va se passer là-bas va changer César à tout jamais et ce qu’il fera amènera justement à cette « révolution ».
A noté pour les fans de « Harry Potter » que l’un des gardiens du refuge est joué par Tom Felton.

Au niveau de la réalisation, je dois avouer que je suis bluffé. Ce film est réalisé par Rupert Wyatt qu’on pourrait qualifier de débutant. Il s’en sort très bien en nous offrant un bon film qui surpasse pour moi la version de Burton. D’autant plus fière qu’il s’agisse d’un français.

Ayant appris que les singes seraient réalisés en image de synthèse, j’avoue que j'avais un peu peur de l’effet irréel. Finalement le tout s’avère excellent, seule la bataille finale et l'attaque du pond parait un peu moins réussie.
A savoir que l’acteur interprétant César n’est autre qu’Andy Serkis, acteur à qui l’on doit Gollum & King Kong.

J’ai trouvé la fin très belle, émouvante. Le film se termine par une scène qui lance justement l’explication finale à ce qui arrive par la suite. Juste la sensation qu’avec ce film la boucle s’avère bouclée…