Tomorrow, When the War Began (Demain, quand la guerre a commencé)

Dans une Australie envahie et occupée par une force étrangère, un petit groupe d'adolescents fomente des actes de guérilla dans leur ville de Wirrawee.

Avant toute chose, il faut savoir que ce film est une adaptation d’une œuvre littéraire qui vient juste de sortir en France chez BlackMoon. J’étais tombé sur quelques chroniques plutôt bonnes concernant ce roman. Je devais me l’acheter, le lire dans la foulée mais j’ai eu l’occasion d’avoir le film entre les mains avant et je n’ai pas résisté longtemps à l’envie de le visionner.

Tout commence calmement, Ellie, jeune fille de presque 18 nas organise avec 6 de ses amies, un week-end dans la nature. On apprend à connaitre les personnages, on s’y attache puis vient le retour à la réalité. Seulement, en rentrant, ils se rendent très vite compte que pendant leur absence, le pays a basculé dans une guerre terrible.

L’attrait de ce film reste principalement sur le fait qu’il nous fait froid dans le dos. Voir cette ville être prise d’assaut aussi facilement en si peu de temps ne nous laisse pas de marbre. Quand les jeunes retournent à la réalité, prennent conscience de ce qui s’est passé, cela nous laisse avec une impression de malaise.

Puis vient les questions… Je ne suis demandé à plusieurs reprises pourquoi ? L’auteur (vu qu’à la base c’est un roman) ne nous donne les informations qu’au compte-goutte. Tout est suggéré, rien n’est dit clairement.

Le groupe prend très vite conscience que s’ils veulent s’en sortir vivant, ils devront se battre. Si toute la première partie du film est calme, la deuxième elle prend un tournant fort rythmé. La résitence s’organise, des rapprochements ont lieu. Tout est fait pour qu’on s’attache au maximum à ces personnages. Et ça fonctionne…

A plusieurs reprises, j’ai vraiment eu peur pour eux. L’angoisse monte crescendo jusqu’au final qui aura eu le mérite de me stresser véritablement.

Concernant, les acteurs, pour moi ils ne sont quasiment tous inconnus à l’exception de Phoebe Tonkin (The secret Circle). J’ai beaucoup aimé Caitlin Stasey, on peut dire qu’elle porte à elle seule quasiment tout le film, quand Rachel Hurd-Wood a bien grandit depuis Peter Pan.

Comme vous l’aurez compris, je me suis laissé totalement subjugué par ce film. Nul doute que je vais me procurer les romans très vite et que je serais au rendez-vous pour la suite (qui semble être en tournage actuellement)…